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Le Parc naturel marin du Cap Corse et de l’Agriate

Le Parc naturel marin du Cap Corse et de l’Agriate fait partie de l’Agence française pour la biodiversité, établissement public sous tutelle du ministère de la Transition écologique et solidaire.
Créé par décret le 15 juillet 2016, ce huitième parc naturel marin français, vaste de 6 830 km², est le plus grand parc naturel marin de métropole.
Le Grand Site de Conca d’oru, vignoble de Patrimonio – Golfe de Saint Florent possède une partie maritime de Saint-Florent à Farinole. Il est donc superposé au Parc Naturel Marin du Cap Corse et de l’Agriate. C’est également un espace Natura 2000 remarquable.
La diversité de ses habitats marins (herbier, coralligène) se traduit par la présence de formations rares et inédites telles que les atolls de coralligène.
Zone de productivité importante, ces habitats offrent protection et nourriture aux espèces patrimoniales telles que la langouste rouge, le denti commun, le homard européen, etc.

Cette production halieutique, favorisée par les échanges entre écosystèmes profonds et côtiers, assure la présence de migrateurs comme le thon rouge, la sériole couronnée et l’espadon mais également de grands cétacés. Les oiseaux marins sont également en nombre dans la pointe du Cap Corse : populations de goélands d’Audouin, de cormorans huppés, de puffins cendrés et de balbuzards pêcheur.

Objectif du PNM

Protection des écosystèmes marins tout en satisfaisant deux conditions :

  • garantir la cohérence éco systémique des paysages sous-marins (canyons, plateau continental étendu au nord, structures remarquables d’atolls de coralligène, herbiers…) et
  • les activités socio-économiques (pêche, activités de loisir, tourisme) qui en dépendent.

Le plan de gestion du Parc sera validé en juillet 2019 autour de 9 enjeux :

  • la qualité de l’eau, élément essentiel pour le bon fonctionnement des écosystèmes et pour la durabilité des activités,
  • des espèces à fort intérêt patrimonial,
  • une bonne gestion des ressources halieutiques pour assurer un bon renouvellement des stocks et permettre la pérennisation des activités,
  • une grande diversité d’habitats pélagiques et benthiques,
  • des activités socio-économiques et des usages ancrés dans leur territoire et respectueux du milieu marin,
  • un patrimoine culturel maritime remarquable et identitaire sauvegardé, valorisé et transmis,
  • les changements globaux, facteur d’influence majeur pour la gestion des écosystèmes marins,
  • le Parc, espace de gouvernance partagée pour une gestion simplifiée dans l’intérêt du territoire,
  • le Parc, un outil dédié à la sensibilisation et à l’éducation à l’environnement de l’espace maritime.

© Gauthier

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